Tout part de l’idée que l’homme peut s’adapter à n’importe quelle condition (sauf peut-être passer deux heures devant un mauvais spectacle). A partir de là, Rémi Lasvènes se trouve plongé dans un univers un peu parallèle même s’il reste proche du notre dans le catastrophisme (un peu décalé) égrené par les informations à la radio. Un homme isolé face à tout un univers qui se déglingue petit à petit, où rien ne marche normalement : tout fonctionne mais de manière inattendue et burlesque. Ne pas perdre son calme, jongler avec des balles mais aussi manipuler les objets qui s’acharnent à essayer de faire de même avec ce Robinson sans île. « Déluge » est une pluie de virtuosité amusée et de catastrophes drolatiques. JLE

20h30 La Caravelle Marcheprime