Glorieuse année pour la Jach Ernest Familia. Après l’épatant « Watermelon Revolution », déboule le troublant et désopilant « Quiche My Ass ». Le projet s’articule autour de Florence et Alizon. Piquant et pince-sans-rire noyau dur, le duo s’est d’abord attelé de manière récréative, à l’élaboration de chansons « pop médiévales ». Sauf que les demoiselles sont douées. Sauf que l’ami Stéphane Gillet y a mis son grain de sel (réalisation). Sauf que les « Tocards du 4.7 » (sic), à savoir Jérôme, Stéphane et une chouette chorale, ont ramené leur fraise du Lot-et-Garonne. La liberté de ton qui se dégage de ces chansons est saisissante. Ultra décomplexées et totalement inattendues, elles brassent allègrement Beatles, violons folk, poulaines, eurodance, flutios, Sonic Youth, Beach Boys et accordéon… Quiche My Ass ignore l’ironie. Mais s’y connait en amour. Amour du jeu, certes, mais amour de la musique, évidemment.