La musique électronique française des 2000s, ce n’est pas Paris/Versailles et le désert français. Loin de là : The Hacker et Miss Kittin à Grenoble, Rinôcérôse à Montpellier, Troublemakers à Marseille, Rubin Steiner à Tours prouvent le contraire. Tout comme, à Dijon, un certain Vitalic. En 2005, après déjà quelques maxis soufflants, il se fait connaitre des masses avec OK Cowboy, le disque electroclash que Daft Punk n’aura pas su dégainer la même année, se contentant du mitigé Human After All. Depuis ce coup d’éclat, Vitalic s’est installé comme une valeur sûre dans le paysage électronique hexagonal, via notamment son deuxième opus (FlashMob, 2009) mais aussi des lives taillés pour des dancefloors de plus en plus grands. Et quand on sait qu’il a amarré son dernier album (Voyager, 2017) au sillage des pontes disco Moroder, Cerrone et Cowley, et qu’il aime toujours autant booster sa techno au rock bien crade, c’est peu de dire qu’avec Vitalic, le FreeMusic semble avoir trouvé l’énergumène parfait pour conclure sur une grosse montée (d’adrénaline, bien sûr) sa 18e édition. GB
Festival FreeMusic (Montendre) – 35€ le samedi, 57€ le pass deux jours