Dieu est amour. Dieu est un fumeur de havane. Dieu est mort. Dieu est une lesbienne noire communiste. Ce ne sont pas les hypothèses qui manquent. Depuis quinze ans, une autre proposition revient avec insistance : God is an astronaut. Aussi appelé GIAA (même si ça sonne un peu terroriste algérien des 90s), le combo irlandais est loin d’être sur la fin, bien qu’ils aient titré leur huitième disque sorti ce printemps, Epitaph. Capables de jouer chez les métalleux du Motocultor comme de chasser sur les terres ambient et électroniques de Tangerine Dream, les désormais quadras ne feront pas mentir leur réputation de fers de lance de ce genre protéiforme et long en bouche qu’est le post-rock. GB
19h – BT59 – 22€