Cannibale, lecteur, on parle bien ici de Cannibale. Alors, plions cette présentation en cinq points. Un : c’est un groupe français signé chez Born Bad Records, où il a publié son premier disque à l’intitulé très Beach Boys, « No Mercy of Love » (avec une belle pochette, aussi, soit-dit en passant). Deux : c’est un trio qui ne trouve pas incongru d’accoler, au-delà de la rime pauvre, « tropical » et « Normandie natale », ce qui est une belle gageure. Trois : ce sont des quadras ayant fait leurs armes comme zicos de studio (pour Johnny, hum) mais qui, désormais, ne s’épanouissent plus qu’au croisement de la cumbia, de l’afrobeat et du garage-pop. Quatre : sur scène, c’est précis, c’est technique, c’est dansant. Cinq : ils jouent au Black Bass Festival, qui est l’une des meilleures façons de passer un cool moment avant la rentrée. GB
19h – Black Bass Festival (Braud-et-Saint-Louis) – 15€ le vendredi, 25€ le pass deux jours