KFC, HMV, BHV, MBV (My Bloody Valentine, bubuse !), etc. : ça en fait des acronymes. Vous pouvez ajouter à cette liste The KVB. Pour évoquer la musique de ce duo britannique, un certain Jean-Daniel, de Tours, avait, il y a quelques années, parlé d’un « rock malade et fascinant ». C’est à croire que si les morts vont bien (comme le savent les lecteurs de Moravia et ceux qui fréquentent l’underground amiénois), les malades sont également plutôt pas mal portants. Signés chez Invada Records, ces héritiers de la coldwave la plus noire n’ont pas leurs guitares et leurs synthés dans leur poche, n’hésitant pas à frayer avec le gothique et le shoegaze à la manière d’un The Soft Moon. Urgents, rageurs, bardés de leur huitième album en huit ans (Only Now Forever, paru en octobre), ils le démontreront une fois de plus dans une cale où ça ne risque pas de tomber en rade.
Iboat, 20h00, 11/14€