On ignore qui est cette Simone. Ce que l’on sait en revanche, c’est que son pétage de watts fait du bruit. Voilà six ans qu’est apparu discrètement ce festival à tendance gros son, ourlé de noms inconnus ou presque, tremplin de groupes locaux comme réservoir de découvertes exogènes. Ce qui attirait l’oeil, c’était la profusion de l’affiche (une petite vingtaine de groupe) pour pas un flèche à débourser. En gros du festival comme on en voit plus. Mais si l’on tend plus que l’oeil, on se dit qu’il y a aussi largement de quoi faire son petit marché musical dans cette jungle où n’émergent pas que le gros rock mais où on mélange tout ce qui est électrique… jusqu’à, cette année, Michel Vivoux, ancêtre du punk français version Bobby Lapointe. Un nom inattendu pour une programmation toujours aussi variée et énergiquement enthousiasmante. JLE

7 et 8 septembre à l’amicale laïque de la Réole